L’usage de certains mots et termes est-il vraiment interdit aux thérapeutes et praticiens bien-être ?  Et bien, pour éviter des problèmes juridiques, certains mots sont fortement déconseillés. Que ce soit sur vos supports de communication comme dans votre langage en tant que professionnel libéral d’une activité non réglementée. 

Lesquels et par quoi les remplacer ? C’est ce que nous allons voir de suite ! 

8 mots à ne pas utiliser si vous êtes un professionnel du bien-être.  

Aucune loi ne réserve l’usage exclusif d’une expression à une profession précise. Il n’existe donc pas de mots, de termes et d’expressions qu’il faut absolument interdire aux praticiens du bien-être. Néanmoins, certains sont réservés à un cadre et un usage bien particulier et peuvent être protégés. C’est le cas, par exemple, de Psychothérapeute ou Médecin.

Il est également important de prendre des précautions, car, selon le contexte dans lequel ces mots sont utilisés, la connotation peut porter à confusion.  

C’est le cas si vos clients pensent que vous appartenez au corps médical et que la façon dont vous pratiquez votre métier se rapproche trop de la médecine illégale avec une dérive avérée. 

Tels que tenir des propos selon lesquels votre pratique permettrait de remplacer toute prise en charge médicale ou se substituer à un traitement. Ou encore que, par votre discours, vous tentez de dissuader vos clients de consulter un médecin, parce que, de toute façon, ce sont eux les charlatans.

thérapeutes faites-vous connaître en 1 semaine

6 étapes simples pour trouver des clients en une semaine

1 – Guérir. 

Les mots guérir et guérison sont interdits aux thérapeutes et exclusivement réservés aux médecins. En effet, un praticien bien-être ne guérit pas un trouble ou une pathologie.

Par quoi remplacer : soulager, apaiser, améliorer, remédier et rétablir.

2 – Soigner.

Autre terme réservé au domaine médical, puisque les thérapeutes ne soignent pas. Remplacez donc ce mot par : calmer, apaiser,revitaliser, équilibrer,ou ré-énergiser.

3 – Patient.

Les patients et la patientèle sont aussi réservés aux professions médicales. Vous n’avez par conséquent pas le droit de les utiliser et devez les remplacer par les termes clients ou consultants. Cela vous évitera toute confusion avec une potentielle pratique de la médecine illégale.

4 – Diagnostic et pronostic.

Eux aussi réservés aux médecins. Vous pouvez cependant utiliser le terme de bilan pour remplacer.

5 – Maladie.  

Un praticien bien-être ne parle pas de maladies, de pathologies ou d’infections. On évite également les noms de maladies utilisés par la médecine conventionnelle pour éviter toute confusion.

Utilisez plutôt les expressions telles que : troubles, problème, problématique, dérèglement ou déséquilibre. Et si vous devez utiliser le nom d’une maladie, faites-le avec une grande précaution en évitant de l’associer avec d’autres termes à éviter.  

6 – Symptôme.

Comme son homologue du dessus, symptômes / syndromes / pathologies = maladie, donc interdit d’usage aux thérapeutes.

Remplacez plutôt par les expressions : manifestations, signes ou maux. Vous pouvez demander à vos clients ce qui les amène ou encore quel est leur problème.

7 – Traiter.

Tout comme traitement, prescription et médicaments, ces mots n’ont rien à faire dans votre communication. En effet, vous ne traitez pas et ne prescrivez pas, puisque cela relève de la médecine conventionnelle.

Qu’utiliser à la place : accompagnement, programme, suivi ou protocole, recommandations, conseils, ou bilan de vitalité.  

8 – Anamnèse.  

Ou encore auscultation et ausculter, sont tous trois des termes médicaux. 

Utilisez plutôt : bilan, entretien, état des lieux, historique de situation, analyse de contexte.

diagnotic de communication

Boostez votre communication

Identifiez l’efficacité de votre stratégie et découvrez les actions à mettre en place.

Les expressions à utiliser avec précaution en tant que thérapeute. 

Thérapeute.

Vous pouvez tout à fait utiliser le mot thérapeute ou thérapie si vous proposez des méthodes apportant un bien-être. Même sans certificat reconnu ou diplôme d’État. Le terme n’est pas protégé contrairement à Médecin ou Psychothérapeute.

Qu’utiliser à la place : praticien, accompagnant, coach, ou tout simplement le nom de votre métier : réflexologue, sophrologue, etc. 

Soin.

Car il ne relève pas directement du cadre médical, notamment dans le contexte de :

  • Prendre soin de ses émotions,
  • Soin de l’esprit,
  • Soin énergétique,
  • Soins non conventionnels.

Que vous pouvez utiliser sans problème dans votre communication de thérapeute.

Santé.

L’expression santé n’est pas interdite, mais elle doit être utilisée avec précaution. En tant que thérapeute, je vous recommande d’en faire usage uniquement dans le cadre de la prévention ou à des fins éducatives. 

Le mieux est de coupler ce terme avec les mots qui évoquent la prévention, le bien-être, l’équilibre ou la vitalité. Par exemple : “la santé au naturelle” n’est pas interdite. 

Consultation.

Mais aussi consulter. En effet, ces expressions sont aussi utilisées dans un cadre juridique, scientifique ou professionnel. Un consultant donne son avis professionnel, ce terme n’est donc pas interdit pour les praticiens du bien-être. Vous avez ainsi parfaitement le droit de dire consultation Psychocorporelle ou consultation pour couples par exemple.

Cependant, il est vrai qu’en termes de communication, on utilisera le plus souvent les mots rendez-vous ou séances. 

Médecine douce.

Le terme de médecine n’est pas réservé qu’au monde médical. Par conséquent, il n’est pas interdit d’utiliser les termes médecine douce/alternative/complémentaire. 

Cependant, l’expression pourrait laisser penser que vous êtes un professionnel du corps médical. Il peut être préférable d’indiquer thérapie complémentaire / douce, accompagnement, coaching ou suivi.

Prudence avec les promesses de résultats. 

Aussi efficace soit votre méthode, vous êtes tenu à une obligation de faire de votre mieux pour aider vos clients. Mais aucunement à une garantie de résultats. 

Voilà pourquoi je vous déconseille fortement de promettre la réussite ou une efficacité de 100 %. Notamment parce que chaque client est différent tant dans son implication personnelle qu’au niveau des réactions du corps ou du mental.